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Benoît JACQUES [Bruxelles 1958]

Grand animal Vache

Lithographie sur BFK Rives, 16/20  -  Imprimeur : Atelier Bruno Robbe  -  Bruno Robbe éditeur  -  Dimensions du papier : 31 x 45 cm  -  Collection du Centre de la Gravure et de l’Image imprimée  -  Don de Bruno Robbe en 2012  -  Numéro d’inventaire : OE 7192  -  L’œuvre fait partie d’une suite d’estampes sur le thème du bestiaire. 

Un mois, une estampe: Avril 2016

Benoît Jacques est né à Bruxelles en 1958. Il a étudié le dessin à l’Académie Royale des Beaux-Arts et la communication graphique à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de la Cambre. Parti à Londres en 1979, il trouve du travail dans une grande agence publicitaire, le studio graphique Pentagram Design. Durant un séjour d’une douzaine d’années dans cette ville, il publie de nombreux dessins dans la presse internationale. Lors d’un voyage aux Etats-Unis, il a eu l’occasion de travailler quelques mois avec le  dessinateur R.O. Blechman. C’est lors de son séjour londonien, en 1989, qu’il autoédite son premier livre, Play it by ear, constitué de jeux visuels autour de l’idée de partition musicale. Ce choix d’autoédition lui permet de gérer toutes les étapes de la fabrication et de la diffusion de ses livres. En 1991, il s’installe en France, à Montigny-sur-Loing, près de Fontainebleau. Il y fonde sa propre maison d’éditions, Benoît Jacques Books, riche désormais de plusieurs dizaines de titres. En 2012, il a obtenu le Grand Prix Triennal de littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Cet artiste très éclectique est aussi sculpteur, travaillant le métal, le bois, la terre ou le textile. Il crée aussi des installations. L’illustration l’a amené à la pratique de la gravure, la linogravure, dans un premier temps et la lithographie comme en témoigne sa collaboration avec Bruno Robbe en 2007. Le bestiaire compte parmi les thèmes de prédilection de son monde imaginaire.

« En cherchant je ne sais quelle clé pour ouvrir je ne sais quelle porte, je n’ai trouvé jusqu’ici pour me garder vivant et libre, que le gratouillis d’une plume, la caresse d’un pinceau, l’odeur salée de l’encre de Chine, et ce jeu parfaitement inutile : laisser une trace sur le papier. »

                                                                                                                         Benoît Jacques