« ​Femme au chat »

Jean Brusselmans est né à Bruxelles le 13 juin 1884 et mort à Dilbeek le 9 janvier 1953.  Il commence sa carrière comme graveur et lithographe, mais s’oriente après 1904 vers la peinture après avoir suivi une formation à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles chez Isidore Verheyden. Ses premières œuvres, de 1900 à 1912, sont influencées par la peinture française, surtout par la luminosité des œuvres impressionnistes. Entre 1912 et 1920, il traverse une période fauve, sous l’influence de ses amis Auguste Oleffe, Rik Wouters et Ferdinand Schirren. En 1924, il se fixe définitivement à Dilbeek. Il y développe un art vigoureusement original et s’affirme comme l’une des personnalités majeures de l’expressionnisme.

« La remarquable faculté que possède le peintre, comme le dessinateur et le graveur, de soumettre la nature à de puissants schémas formels fait perdre à l’objet une part de son identité usuelle pour le transporter dans la texture de l’image en tant que signe iconique ».               Serge Goyens de Heusch

L’essentiel de l’œuvre gravé de Jean Brusselmans fut réalisé entre 1912 et 1924. Ces gravures sont peu connues car il n’en tira que quelques rares épreuves d’artiste. Les planches précieusement conservées par son fils, Armand, ont permis un tirage définitif à l’occasion du centenaire de sa naissance en 1984. Le travail d’impression, limité à 25 exemplaires pour chaque estampe, fut confié à Godelieve Simons, pour les bois, et à Roland Devolder, pour les eaux-fortes, à l’initiative de la Fondation pour l’Art Belge Contemporain.