L’œuvre gravé de Lismonde (1908-2001)

La maison Lismonde, qui gère l’œuvre de l’artiste du même nom, a offert en mai 2013 une soixantaine d’estampes de Lismonde, chantre du noir et blanc dont l’œuvre oscille entre vibration cosmique et paysage mental.

Né à Bruxelles le 14 mai 1908, Lismonde est décédé à Linkebeek le 12 mars 2001. Il était membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Surtout connu pour ses dessins au fusain et ses Signes à l’encre de Chine, Lismonde pratiqua aussi plusieurs autres techniques plastiques durant sa longue carrière créative (1928-2000). Dans sa jeunesse, dominée déjà par le dessin, il s’adonna cependant à la peinture à l’huile, plus tard à la peinture sur aluminium et, de 1963 à 1988, créa en outre une trentaine de grandes tapisseries abstraites. Mais ce qui jalonna particulièrement tout son parcours plastique, ce fut la pratique constante de l’estampe, traitée selon diverses techniques, telles l’eau-forte et la pointe sèche, la lithographie et la sérigraphie.

Eloigné de toute école, il participa pourtant, dès 1945, à la création du mouvement Jeune Peinture Belge. En 1963, il prit part à l’association de graveurs Cap d’Encre dont il fut désigné président. Son œuvre particulièrement épurée, ses accents japonisants, sont chargés d’une grande tension intérieure et pleins d’une harmonie subtile et fascinante.

En 2008, à l’occasion du centenaire de sa naissance, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles lui ont consacré une rétrospective. L’exposition du Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée à La Louvière, entend mettre pour la première fois l’accent sur son œuvre gravé à l’occasion d’une donation suscitée par la Maison/Huize Lismonde à Linkebeek.

En parallèle, 2 expositions : Made in Japan et Donation Mario Avati