Coutumes et traditions du Nouvel an chinois

À l’occasion du Nouvel An, la plus importante des fêtes traditionnelles en Chine, se déploient sur les portes des maisons et dans les foyers, des imageries de dieux gardiens, des sentences de bonne année, des représentations d’enfants et de scènes populaires de récits célèbres. Le Centre de la Gravure présente un ensemble de ces images réalisées sous forme d’estampes sur bois qui gagnent en raffinement grâce à l’impression d’un jeu étonnant de couleurs variées. Une exposition organisée à partir des collections d’art populaire du NAMOC (National Art Museum of China) à Pékin. 

Ce « passage de l’année », qui correspond au début de la Fête du Printemps et qui s’achève avec la Fête des Lanternes, est également représenté par une collection de papiers minutieusement découpés. Utilisés comme cadeaux et suspendus aux fenêtres, aux linteaux de portes ou aux lampions, ils servent également d’offrandes pour chasser les mauvais esprits et exprimer la joie et la vie par leurs découpes qui laissent délicatement passer la lumière.

La coutume veut que l’on paie ses dettes, nettoie et décore la maison, que l’on se pare de ses plus beaux atours et que l’on prépare de belles tables de fête. Quelques belles pièces de broderies, parfois monumentales, en seront les témoins exemplaires.

Outre les célébrations les plus fastueuses, telles que les danses du lion et du dragon, les claquements de pétards et les impressionnants défilés, il y a les cerfs‑volants. Ils apportent à la fête une touche magique. Entre ciel et terre, ils reliaient autrefois l’homme à son âme invisible et les vivants aux esprits des défunts. Si aujourd’hui, ils ne revêtent plus qu’une fonction ludique, ils ont gardé tous les motifs des symboles animaliers de jadis.