Association Littéraire Wallonne de Charleroi
Le 20 septembre 1908, au café «Le cheval arabe», dans la rue de la Montagne, naissait l’Association littéraire wallonne de Charleroi. À l’initiative d’Arille Carlier, de Joseph Modave et de Jean Wyns, l’ALWaC entend défendre la littérature wallonne de qualité dans le respect de la langue et du système de transcription mis au point par Jules Feller. L’association installe aussitôt une bibliothèque et organise des conférences et des cabarets littéraires. Après 1918, de nouveaux auteurs rejoignent l’ALWaC. Ils veulent une littérature wallonne qui dépasse le stade du folklorisme, de la galéjade et de la nostalgie facile. Pendant les années 30 et 40 survient l’âge d’or de la littérature en wallon carolorégien avec quelques grands noms tels que Georges Fay, Émile Lempereur, Firmin Callaert, Henri Petrez, Willy Bal, Max Frère… Dans l’après-guerre, Félicien Barry et Henry Van Cutsem donnent aux auteurs la possibilité de diffuser leurs écrits dans «Èl Bourdon», la revue officielle de l’ALWaC. L’Association publie alors aussi le «Dictionnaire de l’ouest-wallon», qui reste un ouvrage de référence. Durant les années 80 l’ALWaC s’emploie à promouvoir l’enseignement du wallon et crée des animations dans les écoles.